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La fertilité et l'ayurveda


Qu’est-ce qu’on entend par fertilité vraiment ?

 

En ayurveda, on parle de 7 tissus, ils sont cités dans un certain ordre, du premier nourri au dernier dans le corps ; la nutrition de ce que l’on mange est d’abord distribuée au plasma et à la lymphe (rasa), aux tissus sanguin (rakta), aux muscles (mamsa), à la graisse (meda), aux os (asthi), au système nerveux et à la moelle (majja) et enfin aux tissus reproducteurs (sukra).

Pour une femme, la production des ovules démarre dès le premier tissu mais la nutrition doit aller jusqu’au dernier tissu pour que le corps soit véritablement prêt à accueillir la vie.

Rasa, le premier tissu soutient la production des règles, notre capacité à libérer l'ovule, mais d’autres fluides sont nécessaires ainsi qu’un climat propice à la conception.

Et certains fluides comme le liquide amniotique ou les fluides sexuels féminin et masculin dépendent du dernier tissu.

 


C’est dire l’importance du lien entre digestion et fertilité...

 


De la même manière qu’une terre est a besoin d’eau et d’ensoleillement pour favoriser la fertilité, le corps féminin est lunaire et il a besoin de suffisamment d’élément eau pour être fertile.

Aujourd’hui, on voit que la fertilité féminine a été très impactée par les rythmes effrénés au travail, le non-respect des besoins naturels de la polarité féminine, une hygiène de vie et une alimentation desséchantes... alors de plus en plus on voit apparaitre des régimes favorisant les produits gras, la réintroduction de produits animaux en grande quantité après avoir été vegan plusieurs années, et l’ayurveda permet de retrouver de la clarté dans les principes plutôt que de suivre le dernier truc qui a semblé marcher pour quelqu’un d’autre...

Car il y a du sens à réintroduire les produits gras quand le régime d’avant manquait d’équilibre, être vegan peut nuire à la bonne quantité d’eau dans le corps (je ne parle pas de l’eau H2O mais de l’élément eau qui en ayurveda est plus similaire aux fluides du corps, qui sont visqueux. Les fluides du corps ressemblent à l’huile, comme le sang, la lymphe, les fluides reproducteurs...).


Car il est naturel qu’avec l’âge, le corps s’épuise en eau, surtout à partir de la trentaine, et qu’il faille puiser dans notre alimentation et notre hygiène de vie et dans l’alignement à notre nature féminine pour que le corps retrouve des ressources idéales.

 

Pour augmenter l'élément eau, les produits gras sont important mais tout dépend de notre nature et du déséquilibre pour définir la quantité et de la nature de ces produits, la digestion est à soutenir aussi donc manger selon les rythmes circadiens, manger frais (pas de restes), manger chaud et humide (pas froid et trop cru) vont aider.


Faire des auto-massages abhyanga aussi, retrouver le lien avec la fluidité dans l’esprit et dans le corps ; beaucoup de femmes sont coincées dans des rythmes masculinisants imposés par la société, que ce soit dans leur attitude au travail, dans leur façon de faire du sport... la nature fluide et le lâcher-prise, la réceptivité sont des façons de fonctionner qui peuvent sembler mettre en danger pour certaines mais c’est de cette vulnérabilité que la vérité émerge.


Retrouver le lien à la fluidité n’est pas quelque chose à faire...


Bien sûr, trop d’excitants, les comportements addictifs, le manque ou l’excès de sommeil, le manque ou l’excès d’exercice... Tout ceci aura un impact sur l’élément eau.

Mais si l’esprit est coincé dans une marche à suivre pour être fertile, il y a des chances que la leçon frappe à la porte à nouveau jusqu’à ce qu’elle soit révélée pour ce qu’elle est : une nécessité de changer, de l’intérieur avant tout.

 

Imaginez l’effort du corps pour nourrir chaque tissu du corps, jusqu’au dernier... Tout déséquilibre au niveau des doshas va affecter les derniers tissus (les tissus reproducteurs), tout déséquilibre lié au système gynecologique comme l’endométriose, les OPK... vont aussi impacter la fertilité, de la même manière que les aspect psycho-énergétiques et énergétiques comme des émotions lourdes logées dans l’uterus, une sensation d’insécurité ou de déconnexion dans cette zone, de la honte ou de la colère...

J’ai écrit un post en lien avec ces sujets sur instagram ici).

 

Le désir d’accueillir la vie, au-delà de ce qu’il invite à changer dans son mode de vie et son alimentation, permet l’alignement à notre nature féminine.

Et dans cette mise à nue, les protections égotiques liées à du masculin vicié ne peuvent pas perdurer, le faire à outrance doit laisser place à une autre façon de fonctionner, plus en lien avec le lâcher-prise et la réceptivité.


Soutenir notre nature féminine ne va pas passer par des protections de l’égo mais par l’acceptation et l’amour, les blocage que l’on peut ressentir face au masculin (parce qu’il ne protège pas ou n’a pas protégé, n’assume pas ou n’a pas assumé, ne permet pas de résider dans son féminin comme on l’aurais souhaité...) sont destinées à être rencontrées non pas pour assumer tout toute seule mais accueillant les émotions et en laissant de la place...

La dépendance envers le masculin et la sensation d’insécurité dans le lien devront laisser place à une nouvelle sécurité rencontrée, pas en cherchant l’opposé de l’hyper-indépendance mais en retrouvant notre essence interdépendante.


En assumant la joie d’être une femme, le féminin retrouve sa véritable place, en assumant toutes les facettes du féminin dans un profond lâcher-prise, la fluidité fait naitre la fertilité.






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