Il n’y a pas de plomb dans ce message, ce qui plombe est l’amour que l’on autorise pas, en Soi.
Car il n’y a pas plus grand courageux, l’amour se bat au front des résistances, il fait face, aimer n’est pas toujours réconforter, prendre soin est aussi accepter de faire face, de laisser la lumière de l’amour inconditionnel nous brûler et ce feu embrasse les résistances.
L’amour n’est pas une relation, c’est l’intimité qui se partage dans la relation, et ça brûle la véritable intimité.
L’amour n’est pas un câlin, c’est l’acceptation dans le câlin, et ça brûle l’amour sans conditions.
L’amour n’est pas une relation qui dure, c’est la liberté qui émane des âmes qui ne sont pas attachées. L’amour n’est pas de jolis mots, c’est la vibration du silence.. Aimer est aimer inconditionnellement, sinon ce n’est pas aimer mais "condition-aimer", "intérêt-aimer", "posséd-aimer", "attach-aimer".
Quand il y a peur, il n’y a pas d’amour.
Et aimer et un engagement envers Soi, très peu envers l’autre…
Est-ce que j’accepte de faire face à ce que l’autre pourra me renvoyer en mirroir ? Est-ce que j’accepte de m’engager envers la lumière, envers et contre tout ? Peu importe les vagues et les courants, sans blâmer les vagues et les courants mais en saisissant toute la responsabilité de ce qui se passe en moi ? Ah mais l’amour n’est pas non plus l’autre coté de la pièce, la soumission, ce serait trahir ce que nous sommes, et c’est encore de la peur.
Par peur, on accepte l’inacceptable, on se tait, par peur, pas par amour.
Aimer inconditionnellement est aimer vraiment, et l’autre n’a pas à être parfait pour nous permettre de développer cet amour en nous. Il est déjà là puisque c’est qui nous sommes, nous n’avons pas d’autre clé que le courage pour ouvrir cette porte.
S’en suit l’inévitabilité de sa mise à nue car l’amour n’a rien à cacher.
L'amour n’appartiennent à personne et à tout le monde, mais il est difficile de comprendre ça car le personnage ne se satisfait pas de ce qu’il ne peut pas attraper, accrocher, faire briller.
Malgré tout le désir du personnage de faire taire la souffrance par tous les moyens, conditionnements et manipulations, l'amour inconditionnel est ce feu qui fond tout ça, et il est à la portée de tous puisqu’il est ce dont nous sommes faits.
Les conditions sont pour le personnage, pas pour l’amour…
Aimer vraiment, inconditionnellement soulève inévitablement la souffrance mais ce n’est qu’en y faisant face qu’elle est transcendée.
Pouvons-nous ouvrir nos cœurs sans but ? En soi, ils sont déjà ouverts et nous n’avons absolument rien à faire pour les ouvrir, accepter la pure authenticité du courant d’ouverture qui n’a ni début ni fin. L’état d’ouverture ou l'amour n’ont pas de maître, ils ne se possèdent pas.
Peinture : Ivan Tsyganov
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