Nous sommes tous plus ou moins empreints de « traumas », de sédiments énergétiques liés à des empreintes de cette vie ou à d’autres. Ces résidus mêlent pensées, conditionnements et émotions sur une vibration parfois très inconfortable mais le plus gros inconfort est la contraction de l’ego qui s’attache à ces sédiments et en fait une histoire s’arrêtant dans le temps.
Et pour en sortir c’est parfois la course-poursuite du personnage qui se confond avec le Soi et « fait » la guérison…
Il y a un espace où la rencontre se fait et les schémas se fondent.
Nulle part ailleurs que dans l’accueil de ce qui est, l’ouverture.
Et la nature de cet espace est l’accueil permanent, de cet espace, pas de travail intérieur, pas de guérison.
L’égo ne fait pas la paix, la paix guérit parce que c’est dans la nature d’une vague de ne pas être séparée de l’océan.
Ce qui meurt est l’histoire, pas la vie.
Lorsqu’une vague se contracte, seul le murmure du rythme universel peut la ramener à la maison, dans sa nature fluide et sans effort.
Les sédiments ont peu d’importance en vérité, du regard de l’être ils sont de l’énergie, les voir suffit à engager leur évaporation. Les pensées, émotions et sensations associés ne peuvent pas résister au bruit de l’océan.
On ne « fait » pas la guérison des traumas et donc elle n’a pas à prendre fin.
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